Wash Wash Cousin, c’est le nom d’une savonnerie artisanale installée dans une yourte, elle-même posée dans un petit patelin de la province de Namur.

Des cosmétiques vegan et zéro déchets avec un nom trop stylé qui m’ont complètement fait craquer.

Wash Wash Cousin et moi, c’est un peu l’histoire d’un coup de foudre qui était écrit dans les livres #madestinée. Commencer un article de cette manière m’oblige à rentrer dans les détails inintéressants de ma vie privée. Mais après tout, c’est mon blog, je peux donc y raconter ce que je veux… enfin, je pense que c’est le principe. Alors, je me lance.

Il était une fois.

En zonant sur Facebook par un vendredi après-midi de flemme (si mon chef passe par là, qu’il ne s’y méprenne, je faisais de la veille digitale), je suis tombée sur un article qui parlait des commerçants de la rue des Brasseurs à Namur. L’article en question renvoyait vers une page Facebook destinée à mettre à l’honneur l’actu des commerces de la rue des Brasseurs. Page que je me suis bien entendu pressée d’aller zieuter, parce que j’aime bien m’informer sur les tendances et nouvelles bonnes adresses.

Et c’est alors que ma vie bascula : Facebook fit apparaître sous mes yeux ébahis une page intitulée “Wash Wash Cousin”. Avec un logo carrément funky. Comme je suis du genre bobo du BW qui mange bio et qui achète en vrac, mais qui adore parler en verlan et lancer des phrases du style “vazy fais tomber ton 06”, Wash Wash Cousin a tout de suite fait chavirer mon cœur.

De un, parce que leur nom est beaucoup trop cool et qu’en plus, j’adore les jeux de mots.

De deux, parce que leur punch line inclut le mot “de ouf'” et que y a pas plus belle expression que celle-là.

De trois, parce que les produits sont juste comme je les aime : en grande partie bio, zéro déchets, fabriqués localement et de manière artisanale. C’est-à-dire qu’il y a une vraie Madame derrière le pot de déodorant qui a fait les mélanges et les étiquettes elle-même. Truc de ouf, non ?

Derrière Wash Wash Cousin, on retrouve tout d’abord Christel, formée en aromathérapie. Elle fabrique et commercialise des savons, du shampooing solide, un baume déodorant et un démaquillant solide ainsi qu’un baume pour les lèvres. Les produits sont vegan (sauf – pour l’instant – le déodorant et le baume à lèvres), solides, zéro déchets, non testés sur les animaux, fabriqués de manière artisanale et en Belgique, avec des produits issus de l’agriculture biologique.

La gamme risque d’ailleurs de s’agrandir dans les mois à venir, d’autant que Christel a officiellement été rejoint par son frère durant le mois dé février 2019, afin de se constituer en société. #congrats

Ainsi va la vie.

Bon. Ok, j’ai découvert la page, j’ai parcouru le site (qui fait de la vente en ligne #21emesiecle) et flashé sur quelques produits, dont le déodorant crème qu’il me tardait déjà d’essayer. Mais ne connaissant pas vraiment la marque, je n’ai pas directement osé me lancer et commander. Et malheur : aucun point de vente n’est répertorié dans le centre du BW #mazone.

Après, ça ne m’a pas empêché d’en parler à ma sœur, à mon mec, à mes collègues, à mon meilleur pote et j’en passe, tellement j’étais tombée amoureuse du nom, de la communication, des descriptifs des savons et de l’ambiance générale qui émane de Wash Wash Cousin. Et puis voilà, le destin a voulu qu’il se passe quelque chose de guedin. Même pas 2 semaines après avoir découvert Wash Wash Cousin, je croise une cliente au boulot qui suit mon blog et avec qui j’avais déjà discuté d’un sujet ô combien important, celui des déodorants naturels.

C’est que cette très chouette cliente avait lu mon article comparatif et avait testé quelques unes de mes recommandations. Et là, elle me parle d’un nouveau déodorant qu’elle vient d’acheter, qui présente les mêmes propriétés et la même efficacité que mon déodorant baume préféré… sauf qu’il est carrément artisanal et qu’il coûte un peu moins cher. Intriguée, je pense directement à Wash Wash Cousin, mais freine mon enthousiasme.

Puis là, le graal : elle sort de son sac le fameux pot labellisé Wash Wash Cousin. Et je me dis que la vie est quand même vachement bien foutue.

Du coup, le soir-même, épuisée après avoir animé une journée entière de formation sur Instagram pour un réseau de femmes entrepreneures, je me dis que je mérite quand même bien une petite récompense : de la cosmétique solide, vegan, zéro déchets, made in Belgium et bio. Donc je craque carrément mon slip et je passe commande de 4 baumes déodorants (les mêmes) et d’un coffret comprenant deux shampoings solides cheveux gras (ouais, j’ai le cheveux qui régresse trop vite) et de 4 savons saponifiées à froid (parce que j’ai dit adieu aux gels de douche en pot).

Mon prince viendra.

Le jour où le facteur est arrivé a été encore plus merveilleux que le matin de Noël. Le colis ne fait pas dans la fioriture : les produits sont transportés brut, c’est-à-dire qu’il n’y a aucun (sur)emballage. Enfin, si, le déodorant se trouve quand même dans un pot en verre, mais pour le reste, tout le monde est arrivé tout nu ! #toutlemondetoutnu (pardon) Et j’ai bien envie de dire OSEF parce que ce qui compte, c’est la qualité des produits.

Le déodorant

Par où commencer ? Il sent bon, il est efficace, sa contenance de 60 ml assure une durée de vie proche de l’éternité, et son prix est carrément hyper compétitif ! Puis sa composition est franchement top : de l’huile de coco, du bicarbonate de soude, de la fécule de maïs, de la cire d’abeille, de l’huile essentielle de Palmarosa (anti-bactérienne, c’est elle qui permet de réguler la transpiration), et c’est tout. Dans le genre minimaliste, mais efficace, il est comparable à mes biscuits banane-flocons d’avoine.

Son odeur est très discrète, et pourtant son efficacité est redoutable. Je l’ai porté en situations de stress (genre le jour où j’ai animé mon premier atelier culinaire et qu’il faisait 25 degrés dans la salle), j’ai fait du sport avec lui, j’ai donné une journée de formation avec lui, j’ai bougé, j’ai eu chaud, bref, j’ai eu une vie trépidante et je n’ai quasi pas transpiré. Certes, je ne l’ai pas encore testé durant un concert de rock, mais je lui fais déjà confiance pour m’assurer une haleine fraiche sous les aisselles en toute circonstance.

Notons que Monsieur (je parle du déodorant) est sensible à la température ambiante : s’il fait froid, il sera très solide et donc un peu compliqué à étaler sous les aisselles. S’il fait chaud, il sera assez mou, et formera une crème d’une simplicité déconcertante à appliquer. En période hivernale, je conseille donc de penser à le poser une dizaine de minutes sur le radiateur le matin, juste avant l’application, afin d’éviter de se casser trois phalanges (ahah j’exagère évidemment).

Le shampoing solide

Chouette formulation et belle efficacité pour ce shampoing solide spécial cheveux gras. Il mousse super bien, il sent légèrement mais ne laisse pas vraiment d’odeur sur les cheveux. En terme d’efficacité contre le problème “mes cheveux régressent trop vite”, il s’avère tout aussi efficace. J’ai en effet le plaisir de pouvoir espacer mes shampoings depuis que je l’utilise (certes, je l’utilise depuis seulement 2 semaines, mais tout de même, j’ai remarqué le changement illico).

Niveau composition, on est encore dans un registre assez minimaliste, mais pourtant efficace. On retrouve notamment de l’huile de ricin (très bon pour favoriser la pousse des cheveux) et de l’huile de coco (idéal pour les hydrater), de l’argile verte (qui lui donne sa couleur verte et purifie le cuir chevelu) ainsi que du vinaigre de cidre. Bref, que du bon, que du beau, que de l’efficace et aucune frioriture. Et ben ça fait plaisir !

La première fois que je l’ai utilité, j’avais fait un bain d’huile nocturne et il n’a pas réussi à venir à bout des résidus d’huile le lendemain matin. Mais franchement, comme je ne fais des bains d’huile qu’une fois par mois, ça ne me posera pas de problème. En attendant, mes cheveux sont soyeux et hyper légers grâce à lui, du coup… pourquoi faire un bain d’huile me demande-je ?

Les savons

Niveau savon, j’ai reçu dans ma commande le savon au lavandin, celui à la menthe des champs, celui au cèdre de l’Atlas et celui à la Palmarosa. Bon, à part vous dire qu’ils sentent très bons, qu’ils sont jolis et tout mignons, je ne saurai rien ajouter à leur sujet car je ne les ai tout simplement pas encore testés. Je termine mes savons actuels avant d’en entamer un de la gamme Wash Wash Cousin. #staytuned

Ils vécurent heureux.

Derrière Wash Wash Cousin, il y a une nana qui ne peut être qu’ultra coole, même si je ne l’ai jamais rencontrée. Elle organise des ateliers de fabrication de saponification à froid #diy qui connaissent un bon gros succès. Je crois que c’est la meilleure occasion de la rencontrer en vrai, il paraît cependant que ses ateliers sont victimes de leur succès et qu’il vaut mieux donc être au taquet pour réserver sa place.

Mais il y a surtout des valeurs que je partage à 100% et un humour qui font que j’adhère vraiment au concept. Parce que c’est vrai qu’on peut avoir de l’humour + se marrer tout en faisant les choses sérieusement + avec conscience. Surtout quand il s’agit de l’avenir de la planète.

Tu ne connais pas encore Wash Wash Cousin ? Fonce vite sur www.washwashcousin.be et abonne-toi à leur page Facebook pour une dose de bonne humeur et de rire en intraveineuse. Tout ça, garanti #zerodechets et vegan !